Ce que j’aime c’est avoir le temps.
Le prendre et ne pas le sentir disparaître.
J’aime quand il est long, savoureux et lent.
L’inverse est effrayant.
Un temps si court qu’on ne l’entrevoit même pas.
Si fade qu’on ne le sent pas.
Si rapide qu’il nous traverse sans nous envelopper,
et que lorsque l’on se retourne il disparaît.
Dans ce monde de l’immédiateté, où produire est le maître mot,
le temps s’enfuit.
Alors quand nous poserons – nous enfin pour réellement respirer ?
